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College news, March 25, 1931
Bryn Mawr College student newspaper. Merged with Haverford News, News (Bryn Mawr College); Published weekly (except holidays) during academic year.
Bryn Mawr College (creator)
1931-03-25
serial
Weekly
6 pages
digitized microfilm
North and Central America--United States--Pennsylvania--Montgomery--Bryn Mawr
Vol. 17, No. 17
College news (Bryn Mawr College : 1914)--
https://tripod.brynmawr.edu/permalink/01TRI_INST/26mktb/alma991001620579...
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BMC-News-vol17-no17
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THE COLLEGE NEWS Marci-18, 1931.
Page 4
cemtrenannemet
Pyrrhic and Miss Totten’s solo, Noc-
turne, conveyed the greatest sense -of
vitality. Miss Totten’s rugged grace
even when used to interpret Chopin,
’ well exemplifies one of the basic qual-
ities of natural dancing. One would
have liked to have seen a little more
vigor and abandon in the other dancers.
They succeeded, however, in impress-
ing One with the fact that natugal danc-
ing, as a means of harmless self-
expression and freedom from artificial
restraints, offers a valuable’ oppor-
tunity. s Eg a
Paul Hazard Writes
Views of Bryn Mawr
Continued from’ Page One
elles organisent elles-mémes leur disci-
pline; chaque classe élit une présidente
qui exerce le pouvoir. C’est seulement en
cas de difficultés” graves que la-reine de
la ruche, miss Marion Edwards Park,
doit intervenir.
._.Tout cela fait une vie heureuse et
libre. Mais l’examen d’entrée est dif-
ficile: beaucoup d’appelées, peu d’élues;
mais les cours sont nombreux et serrés;
mais le chemin qui méne aux épreuves de
fin d’année est parsemé d’obstacles; mais
des pleurs viennent quelquefois prouver
‘ qu'il n’est point de bonheur parfait sans
qu’on le gagne par L’effort. La haute
qualité des professeurs, qui souvent préf-
erent ce paisible séjour aux Universités
ou les appellerait leur mérite, éléve le
niveau des études. Le collége refuse de
prendre plus de cing cénts jeunes filles;
quatre cents undergraduates, de dix-huit
a vingt-deux ans; et une centaine de
graduates, qui poursuivent -leurs cours
jusqu’an doctorat. Cent graduates, c'est
un bataillon imposant, dont la présence
_n’est pas : ‘Sans agir sur les jeunes recrues.
2.
On sent encore ‘Teffervescence “de da|
rentrée; le campus est animé comme une
place publique; j’entenids résonner des
rires. clairs....Rien— qui -ressemble-.a—un
uniforme, cela va sans dire; blouses ou
chandails, jupes longues ou _ courtes;
bérets basques, bonnets de laine, ou
cheveux au vent. Passertt des sportives,
‘portant leur’ crosse de hockey, et des
studieuses, portant leur paquet de livres.
Des freshmen paradent, en prenant des.
es airs d’autorité. Des professeurs se hatant
vers les salles de cours. Rentrez, abeil-
les; l’automne est venu, c’est l’heure: il
faut a présent que toute la ruche se mette
au travail.
UN BANQUET A PHILADELPHIE
9 octobre 1930.—Une vaste salle a
manger, et, si vaste qu'elle soit, trop
petite; treize cents couverts. Quatre-
vingt-seize ‘tables au rez-de-chaussée,
dautres au balcon; une table d’honneur,
devant les microphones et sous les haut-
parleurs. Partout des fleurs, des
drapeaux, des banderoles, des lustres, et
des ampoules électriques en guirlandes. |-
Des décolletés, des robes de ville; des
habits, des smokings, et meme quelques
vestons.. Un menu plein de promesses :—
coupe of melon francaise, filet of beef
Camille, potatoes parisienne, romaine
salad, plombiére belle vue; des amandes
salées, des céleris, des “olives; de l'eau
glacée, a profusion; des cigarettes au
pofage et des cigares au dessert. Costes
a et Bellonte sont arrivés a Philadelphie;-
* fe maire de la ville offre un diner en leur
honneur.
J’accepte avec reconnaissance ce que les
orateurs veulent bien dire d’amiable pour
la France; je me rengorge, et ne suis
pas loin de croire que'j’ai, moi aussi,
traversé 1’Atlantique d’un seul vol. Mes
voisins, qui me comblent de prévenahtces,
-m’aident a fortifier cette illusion.
N’en croyez ‘rien. A travers la forét
de tétes, j’essaie de voir Costes. et Bel-
lonte, et de leur faire sentir par télé- |.
pathie toute ma reconnaissance, toute nmion
admiration. Si je souris, c’est pour dis-
simuler, l’émotion qui me gagne, “et qui
s’accroit quand nos Frangais prennent. la
parole a leur tour: Quelle acclamation !
Tout le monde est debout.
Ce méme jour, a Chicago, Hearst or-
ganise son cortége, prononce son discours,
a la fois penaud et fanfaron. Ici, la Mar-
seillaise résonne. En. Aesleiie, comment
maintenir notre place? En la méritant.
LA NUIT DES LANTERNES
10 octobre 1930.—Le cloitre gothique
ott les étudiantes aiment se promener, un
v1 la main, servira ce soir a une
par uhe des deux portes latérales, se re-
joignant au milieti de la pelouse, et se
groupand enfin devant le mur du fond,
les étudiantes, de la promotion ‘nouvelle
venue, les Freshmen, occupent le cloitre,
sans un mot, sans un cri.
Un chant s’éléve, doucement rythmé;
les . étudiantes de seconde année, les
Sophomores, font maintenant leur entrée.
Chacune d’elles porte 4 la main une lan-
terne au feu violet? et l’on dirait, dans
cette ombre, une procession de _lucioles,
qui se forme, évolue, et s’aligne enfin
devant la masse obscure que nous deyin-
ons sans la voir.
Alors chacune des anciennes remet a
la nouvelle qui lui fait face la lanterne
wmenue qui scintille et palpite.. Don
d’'amitié, choisi et dessiné chaque année
feu qu'une génération passe a la gén-
ération qui la suit; flamme du savoir
éternel. ‘ "
Ces évolutions, ces demi-choeurs, .ce
geste, ce rite, et jusqu’au texte, méme
du chant ~ lentement -rythmé,.-rappellent
les cérémonies paiennes. La Gréce revit,
et transmet a la plus neuve des civilisa-
tions cette fleur de poésie antique. Mais
ce cloitre, cette nuit. ol nous sommes
plongés, ces. vétements noirs dont les
postulantes sont revétues, cette psalmo-
die, rappallent, en méme temps,.le chris-
tianisme; on evoque les religieuses se
rendant a la chapelle, ou bien ces Vierges
sages. de I‘Ecriture qui avaient soin dé
tenir- toujours~ leurs lampes allumées.
Les .deux’ traditions se fondent ici. dans
une intime beauté.
«+ Leur lumiére ainsi offerte, et leur mis-
sion finie, les Sophomores disparaissent.
Les. nouvelles doaent pour répondre
a-leur ainées, un “autre hymne,* Leur
procession se reforme, traverse la pelouse,
so sépare en deux files lumineuses qui
gagnent les sorties du cloitre, et \s’¢loigne.
4|.Le chant diminue,.s’assourdit, et_s’enfonce |
dans la nuit.
: HERNANI
Le .25 février 1930, le Club francais de
Bryn Mawr a monte et joué Hernani; les
décors ont été brossés par les artistes du
Collége. Mais le spectacle n’était pas
seulement sur la scéne; on voyait aux
prises, dans lacs salle, classiques et.roman-
tiques; on se ‘montrait du doigt le gilet
. s 4 .
suivant un modéle nouveau; symbole dt.
rouge de Théophile Gautier. Les’ bour-
geois sifflaient, les rapins applaudissaient.
Ce fut une soirée mémorable.
—Que n’étais-je 1a! f
—Qu’a cela ne tienne! On ne saurait
reprendre toute la piéce; mais on peut
répéter le premier acte, les actrices sont
encore parmi nous. ‘
Et donc, dans le grand salon ou le
Club francais tient ses ‘séances, on im-
provise des coulisses,"avec des paravents.
Voici la duégne, et Don (Carlos qui sort
de son armoire; Hernani, quelle } pres-
tance! et Dofia Sol, tendre et fragile.
Les vers sont intrépidement lancés, et
sans accent, car les grarids premiers roles
ont passé leur jeunesse en France, ‘par
une habile précaution. Hernani a Bryn
Mawr! Si, dans la prairie d’asphodéles,
Victor. Hugo’ n’a pas tressaili, c’est qu il
est vrairnent blasé.
INDIAN SUMMER
Ce befsyautomme frolongs,-advenbre,
décembre, méme,—unit la douceur et
l’éclat... Tous. les matins, on s’éveille avec
la crainte de ne plus retrouver le soleil,
reculant~devant I’hiver; tous les matins
il reparait dans un ciel tendre.
Le vert résiste, dans le grand parc;
mais il n’est plus que l’accompagnement
timide d’une riche symphonie, rouge et
or. Les feuilles jaunissent, jaune’ clair
comme un citron, jaune roux; jaune fauve-+
Mais les buissons deviennent rouges, et
rouges. les. érables; ils jettent dans ce
décor d’automne une vive flamme, in-’
connue de nos climats.
Qu'il faisait bon, a la fin de la matinée,
se baigner dans l’air attiédi! Les autos
glissaient sur l’asphalte luisante. Les
propriétés des environs, non pas closes
et murées, mais librement ouvertes aux
)
lons, les chateaux, paraissaient eux-
mémes ‘heureux de vivre; ils avaient l’air
d’étre la pour leur plaisir, les négres indo-
Sur_le campus, les batiments de pierre
fe (eam (wer (wom (wars ( wm (ramet (ene eons (em (re (nee (crs (en (ee (eee (we
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CAPITAL, $250.000.00
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yeux des promeneurs; les villas, les pavil-] @
-lents-cecupés.a_balayer les feuilles mortes. ||
s’}harmonisaient doucement avec les fron-
daison’.ocrées. .C’était une de ces heures
ou l’on voudrait arréter le temps, et ot
il semble qu'il n’y ait au: monde ni
douleur, ni maladie, ni mort.
LES COURS
Octobre-novembre. 1930.—Au com-
mencement, je suis embarrassé, comme
Sylvestre Bonnard. Je pense, pour m’en-
courager, qué j’ai ici méme plusiers col-
légues nase il.y en a un qui porte
des favoris, et lautre qui porte toute sa
barbe, puissant renfort—Et quel em-
barras résisterait a l’amiable accueil qui
me fait voir, tout de suite, que ce n’est
pas en étranger qu’on veut me traiter, a
Bryn Mawr?
Mes lecgons sont de deux espaces: Les
unes: ressemblent a nos.cours publics; je
parle de la poésie francaise, au dix-neu-
viéme et au vingtiéme siécle. L’audi-
toire semble, ma foi, s’intéresser vivement
a elle, méme et surtout sous ses formes
les plus avancées. Comme partout au
monde, ce qui occupe les jeunes esprits,
cest le nouveau, c’est le contemporain. —
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ici,-des cou™-de séminaire.. Dans une
salle toute tapissée de livres, autour d’une
vaste table, une douzaine de candidates
au doctorat sont installées. Je n’ai pas
la prétention d’ajouter beaucoup a ce que |
leur excellent professeur, miss Schenck,
leur a appris. Mais je suis heureux de
me. rendre compte de leurs travaux per-
sonnels, d’écouter leurs lecons, leurs ex-
plications. de textes, et de constater par
expérience que le département francais
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